L’environnement d’abord

Au milieu du XXe siècle, le secteur de l’Est de Montréal accueillait une part importante des industries lourde de l’Île. La région était alors aux prises avec de nombreux enjeux liés à la qualité de l’air et à la qualité des eaux. De plus, l’est de l’île était en pleine explosion démographique avec l’urbanisation rapide des terres agricoles.
C’est dans ce contexte qu’en 1960, les dirigeants de 16 entreprises du secteur ont décidé de fonder un organisme à vocation scientifique et technique, l’Association industrielle Laval (il s’agissait du nom de la circonscription, à l’époque). L’initiative est saluée, car il s’agit d’une première en matière environnementale au Québec.

 

Regroupant des entreprises des secteurs du raffinage du pétrole, de la pétrochimie, de la métallurgie, une cimenterie et même un abattoir, la mission de cette nouvelle Association était de mener des études sur la pollution de l’air et de l’eau afin d’en faire connaître les effets sur la communauté et l’environnement. Le premier laboratoire de l’organisme a été installé dans une roulotte et pouvait se déplacer dans la région.

Véritable précurseur dans son domaine, l’Association industrielle Laval a par la suite amélioré sa capacité de mesure en installant des stations de mesure de la qualité de l’air dans le secteur environnant, de même que d’un laboratoire.  C’est ainsi que le centre environnemental de l’AIEM est créé, vers la fin des années 60 (pour plus de détails sur le centre environnemental, cliquez ici).

À l’époque, la protection de l’environnement prenait de l’importance dans les années 70 avec la création des ministères de l’Environnement (au Canada et au Québec) et l’adoption d’un règlement sur la qualité de l’air par la Communauté urbaine de Montréal. D’ailleurs, le premier ministre québécois de l’Environnement, Marcel Léger, était le député du territoire lors de la création du ministère.