MONTRÉAL, le 26 juin 2020 - L’Association industrielle de l’Est de Montréal (AIEM) a pris connaissance du Bilan 2019 de la qualité de l'air à Montréal. Nous sommes heureux de constater qu’il confirme ce que nous avons souligné à plusieurs reprises au cours des dernières années. La qualité de l’air dans l’est de Montréal s’améliore, notamment grâce à la contribution du secteur industriel à la réduction de ses émissions. ​

Ce récent Bilan du service de l’environnement de la Ville de Montréal vient souligner la tendance que l’on observe depuis quelques années quant à l’amélioration de la qualité de l’air dans l’est de la ville. Les principaux polluants, soit les oxydes d’azote, les particules fines et le dioxyde de soufre, émis respectivement par le transport, le chauffage au bois et les activités industrielles, sont en forte baisse. D’ailleurs, l’AIEM se réjouit des conclusions de la Ville qui confirment que la baisse significative de 81 %, entre 2000 et 2019, des émissions de dioxyde de souffre dans l’air, dont la principale source est l’activité industrielle, est le corollaire de l’efficacité des mesures mises en place afin de contrôler les émissions.

C’est également le cas de l’arsenic, alors que l’Affinerie CCR a amorcé, il y a quelques années, un processus de réduction de ses émissions dans le cadre du Programme de réduction des rejets industriels, ce qui a permis de réduire de façon significative les émissions dues à ses activités. Le plan d’action mis en place par CCR, qui inclut la mise en service d’un dépoussiéreur, a nécessité des investissements de 28 millions de dollars. Ce dépoussiéreur permet maintenant d’assurer une meilleure filtration des émanations de l’usine et lui permet de se conformer ainsi aux normes auxquelles elle est assujettie.

« Le récent Bilan en environnement de la Ville vient confirmer que les efforts déployés par nos membres portent leurs fruits. D’ailleurs, on y apprend que, contrairement à la perception qui reste encore bien ancrée chez plusieurs, la qualité de l’air dans l’est de l’île est très similaire à ce qu’on retrouve à l’ouest ou au centre-ville. Pour les membres de l’AIEM, il s’agit d’un bel encouragement à poursuivre leurs efforts de réduction de leurs émissions et des impacts de leurs activités sur la population ainsi qu’à assurer une bonne cohabitation », a souligné M. Tsingakis, directeur général de l’Association.

Engagés dans l’application des principes d’économie circulaire et d’écologie industrielle, dans le souci de réduire l’impact des activités industrielles sur l’environnement, l’AIEM et ses membres sont convaincus que ce modèle est l’une des clés pour relancer l’économie de l’est de Montréal. En effet, alors qu’on entend plus que jamais que le Québec doit réorienter son économie à la suite de la pandémie de la Covid-19 pour tenir compte de l’environnement, optimiser l’utilisation des ressources et réduire la quantité de déchets produits, mettre en circulation les matières et l’énergie résiduelles des uns pour les substituer aux intrants des autres apparaît une solution fort prometteuse.

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