L’AIEM SALUE LA SECONDE PHASE DU PLAN DE RELANCE DE LA VILLE
MONTRÉAL, le 10 décembre 2020 - L’Association industrielle de l’Est de Montréal (AIEM) constate des éléments positifs dans la seconde phase du plan de relance économique de la métropole, présenté le 3 décembre dernier par la Ville de Montréal, notamment les mesures visant à encourager une relance économique verte et durable.
Faisant la promotion du principe de l’économie circulaire depuis de nombreuses années, l’AIEM est heureuse de voir que la Ville accorde une enveloppe de 2 M$ pour encourager la transition des entreprises montréalaises vers ce modèle. Rappelons qu’il y a près de cinq ans, l’AIEM, ses membres et des partenaires économiques ont chargé l’École polytechnique de Montréal de réaliser une étude qui a révélé le fort potentiel du modèle d’écologie industrielle avec la création de nombreuses synergies dans l’Est. Depuis, l’AIEM et ses membres travaillent à mettre en application ce principe, qui fait partie du domaine de l’économie circulaire, et à faire de l’Est de Montréal un précurseur en la matière. La chaîne du polyester, dont font partie quatre membres de l’AIEM, la Raffinerie Suncor, Chimie Parachem, Entreprise Indorama PTA Montréal et Selenis Canada, est d’ailleurs une pièce maîtresse de cette transition vers une économie plus durable
L’implication de l’AIEM en matière d’économie circulaire et d’écologie industrielle est aussi démontrée par sa contribution à la mise sur pied de l’initiative Synergie Montréal par PME-MTL Est-de-l’Île, qui a vu le jour dans l’Est, et qui vise à favoriser l’utilisation de matières résiduelles d’une entreprise comme matière première par une autre entreprise. D’ailleurs, grâce à l’appui de la Ville, ce projet est maintenant déployé sur tout le territoire montréalais.
Développement d’une zone d’innovation dans l’Est
L’Association voit également d’un bon œil le désir de la Ville d’accélérer le développement des secteurs stratégiques de l’île de Montréal, grâce à un appui soutenu à la création de zones d’innovation. L’AIEM travaille avec plusieurs acteurs socioéconomiques locaux pour qu’un pôle d’innovation en technologies propres soit déployé dans l’Est. En effet, elle croit foncièrement que c’est ce genre de projets structurants qui assurera la relance économique de ce secteur de la ville longtemps négligé. Il y a dans l’Est une base solide d’industries détenant une expertise unique qui pourrait très certainement contribuer au développement de technologies propres.
« La phase deux du plan de relance de la Ville comporte plusieurs mesures fort intéressantes qui aideront très certainement les entreprises montréalaises à s’adapter pour mieux rebondir. La crise que nous traversons nous démontre l’importance d’avoir une économie diversifiée et robuste qui mise sur plusieurs secteurs, dont celui de l’industrie manufacturière que l’on retrouve dans l’Est. Alors que l’on s’inquiète beaucoup, à raison, pour le centre-ville, l’Est de Montréal, longtemps laissé à son sort, présente un tissu économique bien différent qui lui permet de soutenir l’économie de la métropole, et ce, même en pleine pandémie mondiale », a souligné M. Tsingakis, directeur général de l’Association.