L’importance d’une mettre en œuvre une gestion environnementale innovante et d’avant-garde a toujours constitué une priorité pour l’AIEM et ses membres. C’est pourquoi le partage des meilleures pratiques fait partie intégrante des valeurs de l’organisme.

Avant même la création des ministères de l’Environnement québécois et canadien, les membres de l’AIEM ont constamment cherché à établir des processus et des façons de faire visant à amoindrir les effets de leurs activités sur l’environnement et sur la communauté de l’est de Montréal en particulier. Aujourd’hui, cela se traduit par l’implantation et la certification de plusieurs entreprises aux différentes normes environnementales, dont ISO 14000.

D’ailleurs, toute entreprise qui désire se joindre à l’AIEM doit, comme condition d’adhésion, s’engager à améliorer constamment ses processus de gestion environnementale.

Cette collaboration peut prendre plusieurs formes. Par exemple, lors de chacune des réunions du conseil d’administration de l’AIEM, qui regroupe des représentants de toutes les entreprises membres, un moment d’échanges concernant les incidents survenus depuis la rencontre précédente est prévu à l’ordre du jour. Ce moment constitue alors une occasion privilégiée pour décrire tout incident, même mineur, puis d’en expliquer les impacts, mais aussi les mesures prises pour qu’une telle situation ne se reproduise plus. Cela permet alors aux membres d’échanger leurs bonnes pratiques et de profiter des expériences des autres pour améliorer leurs différents processus et protocoles.

La structure organisationnelle de l’AIEM comprend également un comité environnement regroupant l’ensemble des partenaires. Durant les rencontres de ce comité, les partenaires sont en mesure de développer des solutions communes aux problématiques environnementales vécues par l’ensemble des membres.

Ainsi, en matière de gestion environnementale, les membres de l’AIEM ont toujours cherché à agir comme des collaborateurs et non comme des compétiteurs. Une telle attitude a non seulement permis une diffusion plus efficace des meilleures pratiques, mais a également contribué à l’amélioration de la qualité de vie des citoyens du secteur.